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LU DANS LA PRESSE :

" LA DROITE GERSOISE A LA GUEULE

DE BOIS "

Extrait de l'article publié le 03.03./2017 dans la Dépêche du Midi :

 

Les indécis :

Barbara NETO «regrette la situation actuelle car la France ne mérite pas une campagne électoral de ce niveau-là. Je respecte le choix de François Fillon tout comme je comprends celui de Bruno Le Maire», répond l'élue vicoise dans un exercice d'équilibrisme compliqué. Car certains dans son camp soufflent déjà que celle qui était la référente régionale de Bruno Le Maire lors des primaires aura du mal à rassembler la droite et le centre autour de sa candidature aux législatives. Barbara Neto préfère la méthode Coué : « Pour ce qui est des législatives et de l'investiture, tout cela n'aura aucun impact.» Maintient-elle sa confiance à Fillon ? «Si vous me demandez aujourd'hui si je voterai Fillon, la réponse est oui. Il reste malgré les affaires actuelles le candidats de la droite et porte le programme le plus réaliste pour l'avenir de notre pays.»

 

 

Robert Frairet prêt à lâcher Fillon :

Robert Frairet ne fait pas mentir sa réputation d'adepte du franc parler. «Lundi (N.D.L.R. : au cours d'une conférence de presse à Auch, au siège de LR), j'ai dit que j'avais assez mal perçu les atermoiements du début de l'affaire. Le seul moyen aujourd'hui de continuer la campagne, c'est d'être offensif avec le respect de la présomption d'innocence.»

Mais cela suffira-t-il à remettre François Fillon en selle ? Le conseiller départemental du canton de Fezensac et maire de Caillavet en doute. Il suffit de l'écouter quand on lui demande s'il serait encore temps de lancer un plan B, dans l'hypothèse (écartée aujourd'hui par l'intéressé) où François Fillon se retirerait.

«Ces grands stratèges parisiens, on peut se demander, au cas où ils enclencheraient un plan B, s'il serait efficace. Ce que je leur reproche c'est de ne pas avoir enclenché le plan A quand il était encore temps. Après, personne ne devra se plaindre d'une progression du Front National, ni des autres surprises qui pourraient marquer le 2e tour. Mais ni Marine Le Pen ni Emmanuel Macron ne sont des candidats à programme crédible.»

Pour revenir aux charges qui pèsent sur François Fillon, Robert Frairet met en avant «le respect de la présomption d'innocence» regrettant aussi «que tous les candidats ne soient pas logés à la même enseigne». Mais il lance aussi cette phrase lourde de sens : «Mon intention n'est pas de rentrer dans une complicité de malhonnêteté si tel était le cas». Dans ces conditions, est-ce que Robert Frairet gardera jusqu'au bout ses fonctions au sein du comité gersois de soutien à François Fillon ? Sans doute pas.

 

Vive la politique !

 

 

Si l'on veut embrasser une carrière au plan national, et entrer dans la cour des grands il s'agit d'être fin stratège car, lorsqu'on "s'apprête à vivre de la politique", il faut savoir investir et miser sur le bon cheval qui vous conduira sous les ors de la République.

 

Ensuite, lorsque comme tout véritable politique, l'engagement coule dans vos veines, et que tout sevrage est impossible (de nombreux exemples tant au plan national que local nous le démontrent), il faudra savoir durer.

 

L'exercice reconnaissons-le est difficile pour tout élu et notamment les jeunes pousses. Si le renouveau politique est nécessaire, la fougue de la jeunesse ne suffit pas, il faut aussi savoir faire preuve de courage quelque fois.

 

Or, l'article de la Dépêche du midi du 3 mars " la droite gersoise a la gueule de bois " révèle notamment les hésitations de Madame NETO première adjointe à la Mairie de Vic au sujet du candidat FILLON. On veut bien rester dans la sphère des " possibles députés ", mais il ne faut pas injurier l'avenir si par malheur le chateau de carte Fillon se casse définitivement la figure. Il sera peut être alors difficile de changer de mentor après avoir suivi, mais finalement du bout des yeux, le candidat d'une droite si dure, si exigeant pour les autres et si peu regardant pour lui et les siens.

 

L'avenir est plein d'incertitude !! Allez courage Barbara pour jouer les girouettes, aller vers l'un, revenir vers l'autre et faire le cirque qu'il convient pour exister. Car c'est de cela qu'il s'agit en grande partie.

 

Côté Michel Espié, Maire de Vic, c'est courage fillon... pardon... fuyons : l'apolitique soutient les candidats fillonistes, mais pour ne vexer personne et pouvoir être réelu, " ne nous mouillons pas " !!!

 

Enfin notre Président de la Communauté de Communes, Robert Frairet qui avait parrainé Monsieur FILLON a expliqué prendre ses distances dans l'article de la Dépêche du 3 mars. Le comportement d'un politique, certes plein de ressources, est tout de même à souligner.

 

Le choix qui s'offre à nous dans les échéances à venir comporte bien des dangers. Mais qui peut affirmer que nous ne sommes pas à l'abri d'une véritable surprise et qu'un vent responsable et vertueux ne se lèvera pas parmi les électeurs pour limiter la catastrophe ?

 

Ce que nous savons tous, c'est qu'au plan national, l'arrivée d'un Homme providentiel est exclue.

 

Les échéances locales quant à elles seront toutes aussi difficiles (cela dépend de quel côté on se situe bien sûr) ; et comme dit le pharaon local " il serait bon de mettre en chantier, dès à présent, la constitution d'une équipe de remplacement dont l'épine dorsale sera formée de gestionnaires bâtisseurs ! " A moins qu'il ne s'agisse du phoenix...

 

On vit une époque fantastique !

 

Ne sombrons pas dans le désespoir,

 

" le Monde est beau, et hors de lui, point de salut "

 

Albert CAMUS.

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