CONSEIL MUNICIPAL DU 18 OCTOBRE 2018 A 18 H 15 (SUITE ET FIN)
- Projet de rénovation des arènes :
M. le Maire demande qu'est-ce qu'il y a encore ?
Mme NETO en riant : Vous avez été associé au projet.
Mme ZADRO : Oui finalement, 2 sur le nombre de représentants, on est sur-représenté ! On vous remercie.
Mme NARRAN : Oui 2 représentants, on est ravi ! Mais qui a décidé des 2 représentants ? Qui les a choisi?
Pour information, M. OSPITAL et M. DUPEYRON ont été invités à une réunion de travail par un adjoint. M. BOURGUIGNON, Mme ZADRO et Mme NARRAN n'y ont pas été conviés.
M. le Maire : C'est Robert DUFFRECHOU qui a convoqué...
Mme NARRAN : Oui, M. DUFFRECHOU a téléphoné à certaines personnes, et décidé qui pouvaient participer à cette réunion. Et surtout, on ne va pas prendre de femmes...
M. le Maire : Mais ça vous gène en quoi ?
Mme NARRAN : On se retrouve dans une autre époque, on va rester entre hommes pour parler travaux, les femmes n'y comprennent rien de toutes façons... Je vais vous dire franchement, je ne suis pas sûre que nous aurions choisi d'autres représentants que M. OSPITAL et M. DUPEYRON, mais je trouve le procédé minable.
Mme NETO : Moi je suis d'accord, la parité n'a pas été respectée... Et si vous voulez changer de représentants, faites une demande on changera.
M. le Maire : De toutes façons, je change la liste en début de semaine, donc si vous voulez en faire partie, il n'y a pas de problème.
Mme NETO : Parce qu'en fait on a eu les mêmes revendications que vous avec Véronique BRANA. Je vais être honnête, on était comme vous, on s'est demandé qui avait fait cette liste, et pourquoi eux et pas les autres ? Je suis certaine qu'il y a d'autres élus qui auraient voulu participer et tout a été arrêté sans que l'on sache pourquoi.
M. DUPEYRON : Pourquoi le principe d'une commission ad-hoc n'a pas été décidé en conseil municipal ?
M. le Maire répond qu'il faut poser la question à Robert DUFFRECHOU.
M. DUPEYRON : Tu reçois un coup de fil, chez toi : est-ce que vous participez à la réunion ? Ok, j'ai dit oui par politesse mais c'est pas académique.
Mme ZADRO : En début de mandat, on a voté la création de commissions. Est-ce qu'il n'existe pas une commission des travaux ?
Mme NETO : A priori c'est plutôt une commission ad-hoc élargie puisqu'il y a le président de la communauté de communes.
Mme ZADRO : Ensuite, nous avons eu des échos de la réunion par nos 2 représentants. Si on a bien compris, il s'agit d'une réunion sur la rénovation des arènes pilotée par qui ? par M. DUFFRECHOU ? par M. FRAIRET ?
M. le Maire : Non, il n'était là que pour écouter.
Mme ZADRO : Je pense qu'il a dû parler aussi...
M. le Maire : C'est M. DUFFRECHOU qui s'occupe de ce projet.
Mme NETO : C'est le projet qui avait été inscrit sur les fonds de Gers 2030 dont nous avions parlés et M. DUFFRECHOU s'est investi sur le projet.
Mme ZADRO s'adresse au Maire en plaisantant : Alors vous qui voulez être au courant de tout et gérer tout, vous laissez la rénovation des arènes au duo M. DUFFRECHOU / M. FRAIRET ?
M. le Maire : Non pas du tout, d'ailleurs la liste je suis pas d'accord donc je vais la changer.
M. DUPEYRON : Vous comprenez quand même qu'on n'a pas bien compris qui était le maître d'oeuvre vu comme ça s'est passé.
- Mme BRANA : Je vous informe de l'arrivée d'une nouvelle association, c'est de la boxe thaï. Il va aller à Lagraulas, on en a parlé avec Béatrice NARRAN, il ira normalement le vendredi à 18h30... Nous n'avons pas encore signer la convention. Il a 4 enfants vicois, lui est à Auch, donc là, il se rapproche de Vic, il fait un essai. Dans la convention, il sera mentionné qu'il ne touchera aucune subvention, qu'il n'aura pas de matelas ni tapis, juste le prêt de la salle. Sachant que si des Vicois ou des Lagraulassiens ont besoin de cette salle, à ces horaires-là, ils seront prioritaires. Il y aura des portes ouvertes prochainement.
- Mme NETO informe l'assemblée du prochain renouvellement du conseil des jeunes. Les contacts ont été pris. On repartirait sur les mêmes modalités que la fois dernière, c'est-à-dire 8 élus. Seront éligibles les 5e et les 4e. Les élections auront lieu après les vacances de la Toussaint.
- M. CAVALIERE prend la parole : Je voudrais poser une question au groupe minoritaire. Afin qu'il manifeste aujourd'hui en séance publique, avec un procès-verbal faisant foi, votre attachement aux mots rédigés lors de votre intervention écrite sur Vic Infos n° 16, celui qui va paraître ou qui va être distribué, ou bien pour certains votre désengagement, faisant ainsi preuve de courage et de respect certain à notre égard. Alors, j'ai préféré écrire ce que j'allais lire au risque de m'emporter... :
Quand je lis vos critiques sur la place, d'une part je suis effaré des commentaires et la teneur des informations. Comment pouvez-vous écrire que les personnes ayant un handicap ne sont pas des piétons heureux ?
Alors je suis le fils d'une mère handicapée, les problématiques liés aux difficultés motrices, je les connais, mais visiblement vous non. Une simple marche de deux centimètres peut être un élément perturbateur, or cette place, et je m'en réjouis de sa finalité, permet à toute personne valide ou invalide de pouvoir librement circuler et ce en toute sécurité.
Alors après, vous devenez des sondeurs comme on entend à la télé, IFOP ou BFM TV, en proclamant que " selon la population, la place a perdu tout son charme, son âme... ou encore que les automobilistes fuient le centre-ville". Avancez de tels propos comme ça, c'est écrire pour écrire...
Puis vous mettez 2 photos en signalant le règne de Michel ESPIE en légende. Alors j'ai fait des recherches. Règne vient du latin Regnum, qui peut être défini comme " le souverain, le Roi ou même l'Empereur ". Je suis allé voir le dictionnaire Larousse, et il précise " il s'agit d'une domination de quelqu'un jouissant d'un pouvoir absolu". Alors dans ces conditions, en utilisant ce terme, vous méprisez notre fonction, notre libre arbitre, nos convictions et au final notre personne et vu que je parle ma personne.
Alors je proclame devant vous, en toute transparence et sans passer par un quelconque artifice, que votre mépris à notre égard est intolérable, antipathique et surtout calomnieux. Mais en bonne intelligence, je ne vous relèguerai pas au rang de chose comme vous ne cessez de le faire envers nous mais bien au rang de couard. Car il est toujours plus facile d'écrire des phrases sans preuve et sans signature personnelle que de débattre verbalement contre un opposant qui serait capable de renverser tous vos propos et votre arrogance outrancière.
Oui je le dis solennellement je suis déçu par certains d'entre vous que je ne connais pas forcément, mais par des discussions ou des intermédiaires communs, qui assument ces propos ou qui les réfutent silencieusement. Car vous auriez pu vous réjouir comme nous nous sommes réjouis de la réussite exceptionnelle du bilan de Pentecôtavic qui pour la première fois de son histoire est bénéficiaire. Il n'en est rien.
Mme ZADRO : Je l'ai dit il y a 5 minutes.
M. CAVALIERE : Par conséquent, il est aussi risible de comparer la fonction de notre maire Michel ESPIE à un règne car, si tel avait été le cas, votre torchon aurait été brûlé et votre liberté d'expression aurait été réduite à néant. Je vous laisse méditer.
Mme ZADRO : On ne va pas méditer... Juste, à chaud, la première réflexion, c'est que le mépris jusqu'à présent il était de votre côté, depuis le début, quand on essaie de discuter, quand on essaie d'apporter des arguments...
Premier point, on l'a souvent dit, la plupart des délibérations que vous portez au vote, nous les votons. Ce qui veut dire déjà que les points de désaccords majeurs entre nous ont été un peu limités.
Deuxièment, le mépris a toujours été de votre côté, je n'oublie pas les premières séances du conseil municipal où systématiquement avec beaucoup d'arrogance M. le Maire se moquait de nos propos, et personne autour de la table ne peut le contester M. le Maire a toujours dit : " C'est moi qui décide, c'est moi qui ferait ! " Et systématiquement, quand on essayait d'engager le débat sur des sujets, M. ESPIE se mettait en colère. On n'a jamais eu de débat sur des questions de fond... ça s'est un petit peu arrangé dernièrement... Donc le mépris il était de votre côté !
Depuis quand le mépris a changé de camp ? Est-ce que vous pouvez me le dire ? Moi je vais vous l'expliquer... Le mépris a changé de camp, quand vous avez été incapables de voter le dernier budget et que Mme NARRAN, que vous avez méprisé depuis 3 ans, chaque fois qu'elle vous disait " ça vous ne devriez pas le passer comme ça... je vous conseillerai ça..." jamais vous ne l'avez écouté - peut-être M. ANTONELLO - mais sinon c'était le mépris. Et du coup le mépris a changé de camp, du moins vous êtes moins méprisants, depuis quelques temps c'est vrai, il y a plus de débats dans cette assemblée, mais c'est tout récent. C'est depuis que vous avez dû revenir un dimanche matin pour voter le budget, ici, ce qu'on n'avait jamais vu ! Vous êtes des incapables, donc on a dû venir voter le budget un dimanche matin en catastrophe.
M. CAVALIERE s'offusque du terme "incapables ".
M. ZADRO : Vous vos propos ont été affreux.
M. CAVALIERE : Mes propos ont été sincères et transparents. et à la différence de vous, il n'y a jamais d'intermédiaires. Quand j'ai quelque chose à dire je le dis.
Mme ZADRO : Mais j'ai toujours dit dans cette salle ce que je pensais et je suis toujours passée pour la méchante. C'est le jeu, je l'accepte, mais ne croyez pas que cela m'amuse. Ce n'est pas toujours très intéressant d'être dans l'opposition surtout lorsque l'on ne nous écoute pas, qu'on nous caricature et qu'on nous a méprisé.
Donc, qu'est-ce qu'il s'est passé lors du dernier budget, Béatrice NARRAN vous a fait les corrections et on a accepté pour que le budget puisse être voté avant la date butoir de venir le voter le dimanche matin. Donc je veux bien tout entendre, que nous somme méprisants, que nous sommes désagréables, je suis désolée, vous avez été assez odieux pendant 4 ans.
Quant à la place, il y a eu une commission ad-hoc où je siégeais. Une commission d'ailleurs, où lorsque tu parlais Barbara, personne ne t'écoutait. Combien de fois j'ai demandé aux membres d'écouter Barbara, c'est sérieux la place ! Ce qu'on a déploré, c'est vrai, c'est que les travaux de la commission ont été assez opaques pour les membres du conseil municipal. Il y a eu peu de réunions pour informer de l'avancement des travaux, ça c'est dommage.
Mme NETO : Il y a eu une réunion où tous les conseillers avaient été convoqués, justement pour qu'il n'y ait pas de commission restreinte.
Mme ZADRO : Encore heureux, c'est quand même le conseil municipal qui doit prendre les décisions. D'ailleurs, quand il fallait choisir le projet, à la demande de M. DUPEYRON, on a demandé l'avis de tous les conseillers municipaux présents.
Et qu'est-ce qui fait qu'on ose dire que c'est une place qui a perdu son charme : du béton, c'est gris, c'est blanc, c'est triste...
Lorsque vous avez fait une réunion pour évoquer la place, l'été dernier, alors qu'il n'y avait quasiment personne de votre groupe - nous nous y étions tous - qu'est-ce qu'on a entendu : que vous-mêmes vous avez exposé les difficultés, M. ESPIE a dit que les gens étaient mécontents. Quand on change les habitudes des gens c'est compliqué mais quand le résultat est celui-là, on ne peut pas dire que l'on puisse être enthousiastes. Certes ce n'est pas fini... Et au dernier moment il fallait même se repositionner, ce qui avait un peu énervé Mme BRANA, sur un changement de sens de circulation.
Alors quand on se pose sur un projet d'une ampleur aussi importante qu'est le centre-bourg, quand on dernier moment on se pose la question de changer le sens de circulation, ça veut dire que le projet n'a pas été maîtrisé depuis le début.
Mme NETO : Je voudrais répondre, je ne connaissais pas la teneur des propos de Andrew mais je n'ai pas été décue. Premièrement, se faire traiter d'incapables, c'est à la fois injuste mais en plus de ça, je n'ai pas l'impression que le mépris ait changé de camp. Moi, j'entends ça depuis le début, on ne sait pas faire, depuis la campagne électorale, on nous a rit au nez depuis des semaines.
Mme ZADRO : On n'a pas rit au nez quand vous avez été élus.
Mme NETO : Si, si...
Mme ZADRO : Je vais te dire, le jour de l'installation du conseil municipal, le Maire m'a chanté la chanson sur laquelle on avait fait la première réunion publique de la campagne électorale, si ce n'est pas du mépris!
Mme NETO : Moi je ne me permettrai pas de traiter quelqu'un d'incapable parce que j'ai beaucoup de respect pour l'ensemble des élus qui siègent, qu'ils soient de la majorité ou de la minorité. Je pense, en effet, que vous apportez quelque chose à cette assemblée, alors vous avez l'impression que vous ne servez à rien, ça ça vous regarde, vous êtes bien plus écoutés que ce que vous pensez ; il n'y a jamais eu de mépris pour Béatrice NARRAN qui, il faut l'admettre, a toujours dit les choses correctement, on a toujours pris acte de ses propos, on n'a pas toujours appliqué ce qu'elle a dit mais, ce n'est pas du mépris, on avait une autre version de la trésorière. Je ne pense pas que quiconque ici présent ait du mépris envers vous.
Avec Andrew j'ai la chance de travailler avec Jean-Michel DUPEYRON au Conseil des Jeunes, on a l'occasion de se croiser dans d'autres circonstances avec vous, on ne peut pas dire que nous sommes méprisants ou quoi que ce soit. On travaille avec vous, on fait des efforts, on discute avec vous... Que le Maire ait été en colère contre vous, est-ce que parfois cela a été injustifié, certainement, est-ce que des fois c'était justifié, certainement aussi, cela dire vous ne pouvez pas dire que c'est du mépris. La colère, ce n'est pas du mépris. Moi, le mépris, je le sens là, ce soir, je me fais traiter d'incapable alors qu'aujourd'hui on n'a jamais failli à notre mission. Et je vais vous dire une chose, la place, elle n'est pas terminée, les ajustements qu'il y a à faire seront faits, et la place est une réussite pour Vic-Fezensac. Et vous savez quoi ? L'histoire nous rendra justice !
Sur ces belles paroles, M. le Maire clôture la séance à 19 h 50.