top of page

 

CONSEIL MUNICIPAL DU JEUDI 14 SEPTEMBRE 2017

A 18 H 30

 

 

PROCURATIONS :  Mme FAUCHE a donné procuration à Mme ESCAICH, Mme CUEILLENS à M. CAVALIERE, M. LAVIGNE à M. ESPIE et Mme NARRAN à Mme ZADRO.

 

ABSENTE : Mme BARBE 

 

 

M. le Maire ouvre la séance à 18 H 30 et nomme Mme CUEILLENS secrétaire de séance.

 

Remarque liminaire sur l'ambiance qui règne dans les CM et la difficulté de se faire entendre et d'échanger sur le fond.

 

 

C'est la rentrée scolaire avec sa distribution de bons points !

 

 

Avec un peu d'humour, mais sur une base sérieuse, le groupe d'opposition distribue des bons points à Madame Barbara NETO et Monsieur Pierre Antonello à l'issue de ce conseil municipal de la rentrée. En effet, si un dialogue, un débat, une prise de position sont possible avec la team de l'équipe dirigeante, c'est uniquement avec ces deux élus. Respectueux de leurs interlocuteurs ils comprennent ce qu'est une séance de conseil municipal et ce que sont les prises de positions politiques.

 

 

Mauvais point à Michel Espié, notre Maire qui refuse tout dialogue et méprise systématiquement nos interventions, voire les caricature et accompagne son écoute d'un sourire ironique (nous vous rassurons, il en faut plus pour nous déstabiliser !!!). Sa seule préoccupation c'est de terminer le plus vite possible, irrité et irritable il pense que l'on intervient uniquement pour critiquer alors que nos interventions sont équilibrées et que l'on est capables de faire la part des choses et de souligner les points positifs de l'action de son équipe. Il lit les délibérations et comme il n'a travaillé aucun sujet, il laisse parler les autres et est incapable de répondre aux questions. On ne peut pas tout savoir, mais on peut se mettre au travail. Enfin, il répond à l'envie que c'est lui le chef, lui qui décide tel le Roi soleil. Le CM est une simple chambre d'enregistrement.

 

 

Arrive en deuxième position Madame BRANA : de mauvaise humeur semble-t-il ce jour là – quelques sujets qui lui tenaient à coeur ? - et qui n'a jamais pris la parole. Par contre, suite à nos intervention, elle parle en catimini à Monsieur le Maire qui lui répond " elle n'a que ça à faire ". Suite à une question de Danielle ZADRO qui précise qu'elle n'a pas " que ça à faire " Madame BRANA répond qu'elle a pris des leçons sur l'agriculture avec Danielle ZADRO... sous entendant sûrement que D. ZADRO n'entend rien aux sujets et qu'elle donne des cours.

Tout d'abord les sujets abordés par D. ZADRO n'étaient pas techniques mais éthiques sur les questions de l'alimentation de demain ou de la politique territoriale menée par les collectivités territoriales à travers les outils comme le PLU...

Oui Madame BRANA, lorsque l'on vient assister aux réunions du CM on essaie de travailler un peu nos sujets, d'élever les débats (la phrase du jour entendue ce soir là : " y en a qui achète cher et d'autres pas cher") et on assume nos prises de position.

Il a donc été répondu à Madame BRANA qu'il est facile d'écouter de critiquer "sans se mouiller" et sans avoir le courage ou être capable de prendre des positions politiques, ce que des élus doivent faire.

 

 

Même remarque pour Monsieur DUFRECHOU, qui ne prenant jamais part au débat, bougonne dans son coin, joue les excédés et se met en colère tout seul !

 

 

ORDRE DU JOUR :

 

I. ADOPTION A L'UNANIMITE DU PROCES VERBAL DU CONSEIL MUNICIPAL DU 06 JUILLET 2017

 

 

 

II. INFORMATIONS DELEGATION AU MAIRE :

 

23/08/2017 : Décision de signer avec Mme Marie Liné agissant pour le compte de MCL Animation Nature, la convention relative à l'organisation d'activité impliquant des intervenants extérieurs pendant le temps périscolaire pour l'animation d'ateliers proche de la nature (vie animale, respect nature, recyclage) pour les élèves de l'école élémentaire pour l'année 2017-2018.

 

 

III. FINANCES :

 

M. le Maire passe la parole à M. ANTONELLO, adjoint aux finances.

 

           1) Adoption du budget supplémentaire communal :

 

- Consulter le budget suplémentaire communal

 

 

            2) Adoption du budget supplémentaire festivité :

 

- Consulter le budget supplémentaire festivités

 

Madame Narran – absente ce soir – a étudié le budget et les propositions avec l'équipe pour les interventions suivantes.

 

Danielle ZADRO : " La question de l'adoption du BS festivité et communal est directement lié à la gestion financière des fêtes de Pentecôte 2017.

 

Les fêtes de Pentecôte ont généré cette année un déficit de 104 303 € hors frais de personnel communal, ce qui double quasiment le déficit car, et tout le monde peut le constater, les employés communaux sont de plus en plus mobilisés par les événements festifs sur la Commune.

 

Dépenses : 371 997 € de dépenses et au final une charge de 285 000 € qui est supportée pour les festivités par le budget communal.

 

Lors d'un dernier CM vous évoquiez le compte rendu financier des activités periscolaires et les difficultés avec notamment le poids de la main d'oeuvre communale qui n'est pas pris en compte dans les subventions et dotations accordées. Mais pour les évènements festifs, là, c'est différent, on ne prend pas en compte la réalité du poids financier du personnel communal pour ne pas alourdir l'addition".

 

Commentaires : les heures supplémentaires font l'objet de nombreuses récupérations (ce qui est normal) qui génèrent un déficit d'activité pour des missions comme l'entretien de la ville et son fleurissement, l'entretien des bâtiments…

 

" Monsieur le maire a précisé lors de la réunion de la commission des finances que "c'était sûr , l'année prochaine la fête générera du bénéfice car j'augmenterai les tarifs ".

 

Quels tarifs ?

Qui contribuera à renflouer les caisses ?

Augmenter le tarif des entrées ?

Augmenter le prix de place des commerçants et forains ?

 

- Nous constatons déjà dans le bilan que les entrées ont diminué en 2017 ( 21 768 au lieu de 27 039 soit - 5271 entrées)

- Le nombre de bracelets gratuits a par contre progressé ( de 3800 à 4700 soit + 900)

- La nouveauté 2017 avec 2300 bracelets dits club taurin.

 

En 2011, le déficit de Pentecôte était de 105 290 € (avec des recettes de 112 451 €) si l'on procède comme vous sans tenir compte du personnel, et ce chiffre nous avait amené à tirer la sonnette d'alarme.

 

En 2017, avec des recettes générées, par le camping... plus importantes de l'ordre de 267 694 € soit le double (ce que l'équipe précédente avait initié sous le feu des critiques), nous sommes revenus au point de départ.

 

Monsieur le Maire nous dit que c'est lui qui a pris l'initiative de faire payer pour Pentecôte.

 

Danielle ZADRO lui répond que c'est l'ancienne équipe qui a tiré la sonnette d'alarme en 2011, en précisant que pour rendre la fête perenne il fallait une autre gestion et trouver des recettes. Elle rajoute le tollé général que cela avait sucité lorsque l'on avait parlé de 5 € pour le camping... tout le monde "nous était tombé dessus". Maintenant Monsieur le Maire augmente chaque année !

 

MONSIEUR LE MAIRE déplore que l'on ne parle que de Pentecôte et pas de Tempo.

 

Danielle ZADRO : vous ne nous avez donné que les éléments financiers de Pentecôte, sur Tempo, nous n'avons aucun chiffre donc on ne peut pas en parler.

 

Certes des impératifs sécuritaires sont peut être imposés, mais ils étaient prévisibles depuis longtemps, et auraient dû au contraire vous imposer une certaine prudence , mais il n'en demeure pas moins que le constat est négatif. Bref l'hémorragie est loin d'être stoppée.

 

Les Vicois doivent se persuader que Monsieur le Maire nous amène droit dans le mur et que très prochainement les impôts finiront par augmenter.

On dit bien Monsieur le Maire tant il nous répète que c'est lui qui commande, lui qui décide et lui seul.

On leur dira que c'est la faute aux dotations qui baissent, on trouvera mille prétextes, mais la vérité, c'est la gestion à la petite semaine, la gestion à vue.

 

Le budget 2017 avait déjà connu son lot de déboires : son vote a été effectué aux forcepts, voté même deux fois, dont la deuxième fois hors délai : nous avions voté contre, constatant un manque de rigueur, et de sincérité du document. La séance avait d'ailleurs été épique, panique à bord, personne ne savait donner la moindre explication.

 

Aujourd'hui, après les fêtes de Pentecôte, il faut voter un budget supplémentaire et essayer de limiter l'impact du déficit financier en diminuant certaines frais (carburant, bâtiment public, publication, missions, frais de communication…) ou en extournant 15 000 € d'investissement du budget festivité soit disant non utilisé pour arriver à limiter l'impact du déficit.

 

Cette précipitation montre bien le manque de sincérité d'un budget communal qui ne respecte pas le principe d'universalité : que toutes les opérations de dépenses et de recettes soient indiquées dans leur intégralité et sans modification dans le budget.

 

Est-ce à dire que après le bilan financier de Tempo, de la fête du sport ou de la fête de Vic, il faudra à nouveau un autre BS pour rectifier un budget qui n'a pas anticipé la réalité des dépenses.

 

La rénovation du centre bourg dans un contexte financier aussi tendu ne peut que donner quelques sueurs froides. Nous sommes persuadés que la gestion n'est pas maîtrisée.

 

Pierre ANTONELLO : rappelle que Tempo impacte aussi les festivités. Il rappelle les frais supplémentaires pour Tempo et dit qu'ils sont plus importants que ceux de Pentecôte et que si les chiffres de Tempo ne sont pas donnés c'est parce que toutes les factures n'ont pas été reçues.

 

Danielle ZADRO maintient, en répondant à Barbara NETO qui évoque le passé, que le déficit de 2017 de Pentecôte est du même niveau que celui de 2011 (si on compare sans les frais d'employés communaux comme le fait Michel Espié) avec des recettes supérieures, on est revenu à la case départ. Les impératifs sécuritaires n'expliquent pas tout.

 

Barbara NETO soutient qu'elle souhaite équilibrer les comptes, que les conditions sécuritaires sont très exigeantes et que le Préfet a mis l'accent sur la fermeture de la ville pour Tempo.

 

Michel ESPIE parle de 10 € pour l'entrée de Pentecôte l'année prochaine. Il explique également que l'association Tempo n'a pas voulu payer une facture de frais de gardiennage (contrôle sécurité) et que l'année prochaine il diminuera sa subvention.

 

Danielle ZADRO : que la commune paye 285 000 € pour le budget festivité - hors personnel – pour un déficit de la fête de Pentecôte de 104 000 € (hors frais du personnel), c'est énorme.

 

285 000 € pour 3 500 habitants soit ENVIRON 81 € par âmes vicoises !!!

 

Andrew CAVALIERE le conteste.

 

Danielle ZADRO répète que la ligne 74 du budget festivité mentionne subvention commune : 237 053 € + 48 400€. On parle des fêtes même si on met le focus sur Pentecôte car on vient de nous donner les chiffres de Pentecôte.

 

Michel ESPIE : vous voulez supprimer les fêtes alors !

 

Danielle ZADRO : non, on souhaite les gérer différemment.

 

Barbara NETO fait valoir qu'ils n'ont pas amorti les investissements de l'année dernière et que la charge a été passée intégralement.

 

Danielle ZADRO concède que c'est compliqué on le sait avant vous.

 

Pierre ANTONELLO rappelle la décision courageuse de fermer la ville pour faire payer (décision prise avant les attentats).

 

Jean-Jacques OSPITAL : comment des renforts au dernier moment pour Pentecôte ?

 

Le DPS prévoit dès le départ le dispositif.

 

Barbara NETO répond que la décision n'a pas été prise au dernier moment et confirme que la Croix Rouge n'a pas répondu aux demandes.

 

Jean-Jacques OSPITAL demande pourquoi à Marciac, il n'y a pas de contrainte de fermeture des lieux.

 

Michel ESPIE répond que c'est l'Etat qui prend en charge des frais de protection militaire et qu'il l'a fait remarquer au Préfet. Il rappelle que Vic n'a pas été aidé par les autorités.

 

VOTE sur les deux budgets supplémentaires :

 

5 votes contre (groupe d'opposition)

1 abstention (groupe majoritaire)

 

Danielle ZADRO rappelle qu'il faut sortir de la caricature et qu'il n'est pas question de supprimer les fêtes mais qu'il faut les gérer différemment.

 

 

IV. AFFAIRES GENERALES :

 

            3) Avis sur l'enquête publique portant sur la régularisation d'un élevage avicole sur le territoire de la commune de Lannepax :

 

Par arrêté du 4 mai 2017, la Préfecture du Gers a ouvert une enquête publique du 16 août au 15 septembre 2017 sur la demande relative à la régularisation d'un élevage avicole situé sur le territoire de la commune de Lannepax au lieu-dit Barounéou par l'EARL du BAROUNEOU représentée par Mme Muriel PELIZZA.

 

Une partie du territoire de la commune de Vic-Fezensac de part et d'autre de la RD 221 est concernée.

 

M. le Maire rappelle que cet élevage a déjà fait l'objet d'un avis défavorable lors du conseil municipal du 25 juillet 2011 lors de la demande d'ouverture d'exploitation.

 

Le conseil municipal doit être consulté pour émettre un avis au plus tard le 30 septembre 2017.

 

Prise de position de Monsieur le Maire : " moi ça ne me gêne pas du tout ".

 

Jean-Claude BOURGUIGNON précise que le libellé de la délibération n'est pas exact et que l'on nous demande de nous prononcer sur une autorisation d'épandage du fumier issu de l'élevage.

A ce sujet, Monsieur Bourguignon précise que - même si ce type d'élevage ne lui convient pas – il a toujours soutenu cette initiative et rappelle que dans cette polémique, des éléments autres que techniques, mais familiaux et personnels sont intervenus. Il rappelle que le Tribunal administratif de Pau a été saisi et que le Préfet, suite à un jugement a autorisé la continuation de l'activité en attente d'une deuxième enquête publique.

 

Jean François AGUT : pour quelles raisons ne pas autoriser cet épandage organique qui ne cause aucune nuisance olfactive. De plus si on n'autorise pas ce type d'épandage, cela peut créér un précédent, et il ne voit pas comment on pourrait accepter l'épandage qui sera effectué suite au curage à venir des lagunes de la Commune.

 

Danielle ZADRO précise qu'en tout état de cause le groupe d'opposition votera favorablement sur cette délibération. L'élevage existe et fonctionne, l'entreprise respecte un cahier des charges et participe à l'activité économique de notre territoire en permettant également aux abattoirs de maintenir leur activité. Il n'y a pas lieu de stigmatiser cette entreprise là.

 

Cette intervention est politique et ethique et soulève le fait que la question de l'alimentation de la population est un sujet complexe, et il appartient aux politiques de rappeler la nécessité de garder un certain cap et de faire en sorte qu'il y ait un rapprochement entre une production de masse pour répondre aux besoins de tous et une production, si ce n'est bio, du moins raisonnée. L'agriculture bio ne peut suffire certainement à nourrir une population, toutefois, l'accès aux produits de qualité ne doit pas être réservé à certaines catégories sociales.

 

Il faut veiller à ce qu'une production de masse puisse être compatible avec une qualité gustative et nutritionnelle correcte.

 

S'il est évident qu'il y a un marché pour les produits peu onéreux compte tenu des difficultés économiques en France d'une grande partie de la population, la solution passe plutôt par une amélioration des conditions notamment financières de la population pour accéder à des produits de

bonne qualité.

 

MONSIEUR LE MAIRE répond : " il y a des gens qui achètent cher et d'autres qui n'achètent pas cher " .

 

DANIELLE ZADRO : cela vous amuse mais il y a une corrélation entre difficultés économiques et financières et maladies générées par la « mal bouffe » si je peux dire avec des produits dans les rayons des supermarchés moins chers mais dont les qualités nutritionnelles sont médiocres (produits plus gras...). Cela nous dérange qu'une partie de la population soit obligée "d'acheter pas cher" !

 

Ce sujet de l'alimentation avec une démographie qui explose au niveau mondial fait partie des enjeux de demain, comme le seront les sujets de l'accès à l'eau potable ou à un air respirable. C'est au élus de prendre ces sujets à bras le corps.

 

VOTE POUR sauf une abstention du groupe majoritaire.

 

 

 

            

bottom of page